La fréquentation du chemin de la Hergrenière et des abords du Rupt s'accompagne malheureusement d'une dégradation du milieu naturel,
avec dépôts de détritus et autres déchets.
Cet endroit mériterait plus d'attention de la part de tous (usagers et collectivités responsables)
instantanés du 5 septembre 2009 :
D'autre part, pour éviter l'accès des véhicules à moteur (quads, scooters, motos et même voitures)
au niveau de l'étang du Tertre et de la traversée du Rupt, il est urgent :
- de signaler l'interdiction dans chaque sens (vers Mouline et vers Les Perrières)
- de poser des dispositifs vraiment efficaces (chicanes bois ou autres ) dissuadant les contrevenants potentiels
La tranquillité de cet endroit , en limite de la zone de protection Natura 2000 est à ce prix.....
Presse Ocean 23/05/09
La nature reprend ses droits et recrée des liens au Vallon des Saules
http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Lacher-d-herbes-folles-en-ville-_40310-942890_actu.Htm
" La croisée de trois quartiers, un groupe de travail et des étudiants inventent leur jardin en
mouvement.
Un groupe de travail
C'est ainsi qu'est né ce rêve de rendre les 5 hectares à la nature. Dans le sillon encore humide de l'ancienne source, ont poussé des saules, donnant leur nom au vallon. Mais aussi une jolie prairie fleurie. Tondeuses à l'appui, les hommes du jardinier Rémy ont alors dessiné des chemins éphémères à travers les herbes folles pour relier les quartiers. Et les gens ont réfléchi. « Il y a trois ans, un groupe de travail s'est créé autour de l'avenir de ce jardin en mouvement.
On a envoyé un courrier aux riverains et deux personnes par quartier ont été tirées au sort, rejoignant des membres de la Sela, des élus et associations locales et environnementales. » Gérard, habitant la Coutancière depuis 11 ans, ne s'est pas posé de question : « Il allait se passer quelque chose juste au bout de mon jardin, et en plus lié à l'environnement, je voulais en être ! »
Huit avant-projets
Chemin faisant en ce vallon, les gens de l'ancien et des nouveaux quartiers ont fait connaissance. « Parallèlement,
on a travaillé cette année avec des jeunes en 2e année de BTS aménagement paysager du lycée Jules-Rieffel. Nous étions leurs clients pour sculpter ce nouveau
jardin sans trop le toucher... » Et mardi, l'heure de la remise des copies a sonné : « jardin des 5 sens », « verger
fleuri », « vallon saullidaire », « vallon d'observation »,
« belvédère » ou « labyrinthe », « jeux d'ombre et de lumière », de jolis rêves et
huit avant-projets ont été présentés aux Chapelains. Reste plus qu'à choisir... avant de laisser la nature faire."
A la lecture de cet article, il est bien difficile de comprendre pourquoi le tracé Nord, arasant le Nord du vallon des
saules, a pu être proposé à la pré-étude avec les 3 autres tracés du tram-train vers Treillières-Vigneux ?
Comment peut on mobiliser la population sur une telle initiative de gestion écologique du milieu, et dans le même temps instruire l'étude d'un tracé Nord, proposé comme une alternative possible
aux tracés "centre ville" ?
La mise en valeur de ce vallon tout proche de la ZPS du Rupt est une initiative intéressante, à condition que la Nature reste intacte,
sans aménagement excessif.
L'idéal serait de parvenir à un classement en ZPS (Natura 2000) du Nord du vallon des saules (le plus sauvage), où il n'est pas rare de rencontrer l'Agrion de Mercure !
Le développement des solutions TCSP comme le tram-train est loin d'être une spécificité régionale ou chapelaine !
Le pays tout entier (y compris les DOM) va s'équiper avec ces TCSP-Transports Collectifs en Sites Propres dans les 15 prochaines années, pour préserver
l'Environnement et envisager l'avenir sous l'angle du Développement Durable.
Que les quelques chapelains (une poignée ?) encore hostiles au passage du futur tram-train vers Treillières-Vigneux en centre-ville se le disent !
Pas moins de 50 projets de ce type sont déjà financés pour les années qui viennent, avec le cahier des charges suivant, issu du Grenelle de l'Environnement :
"Les projets portés par les autorités organisatrices des transports devront également s’insérer dans une stratégie
urbaine et intégrer les enjeux environnementaux tant globaux que locaux touchant à l’air, la biodiversité, le cadre de vie et le
paysage, la limitation de l’étalement urbain. Ils comprendront des objectifs de cohésion sociale, de gestion coordonnée de l’espace urbain et de développement économique"
Le tram-train vers Treillières-Vigneux passant en centre ville de La Chapelle sur Erdre (sur des emprises ferroviaires ou routières existantes) s'inscrit parfaitement
dans cette logique du Grenelle, ce qui n'est absolument pas le cas du tracé Nord.
Le tracé Nord n'a pas sa place dans la concertation publique de fin 2009-début 2010. Il n'est pas conforme aux objectifs du Grenelle de l'Environnement, il va à l'encontre de
l'intérêt général !
Non au tracé Nord, Oui aux tracés "Centre-ville"
http://www.vedura.fr/actualite/5359-800-millions-euros-etat-50-projets-transports-durables-france
Tramway, bus en site propre, métros... 50 projets de transports urbains durables verront le jour ces prochaines années hors Ile-de-France. L'État aidera les
collectivités à financer ces projets à hauteur de 800 millions d'euros d'ici 2011.
Dans le cadre de la promotion de la ville durable par le Grenelle de l'environnement, les transports propres vont se développer en France pour faciliter les déplacements urbains et
pour réduire les émissions de polluants et de gaz à effet de serre.
Ces 15 prochaines années, les transports collectifs en site propre devraient passer de 329 kilomètres (hors Ile-de-France) à 1 800 km. Funiculaire à Grasse, extension des réseaux de bus à haut
niveau de service (Annemasse, Lille, Cannes, Grenoble...), création ou allongement des lignes de tramway (Besançon, Lyon, Bordeaux, Brest, Dijon...) ou de métro (Lyon) : 215 km de tramway et 150
km de bus seront ainsi mis en service dans les années qui viennent.
"Les projets portés par les autorités organisatrices des transports devront également s’insérer dans une stratégie urbaine et intégrer les enjeux environnementaux tant globaux que locaux touchant à l’air, la biodiversité, le cadre de vie et le paysage, la limitation de l’étalement urbain. Ils comprendront des objectifs de cohésion sociale, de gestion coordonnée de l’espace urbain et de développement économique" précise le Grenelle.
Selon le ministère de l'écologie (MEEDDAT), l'engagement de l'État dans le développement des transports collectifs propres constitue "une contribution au renforcement des transports collectifs et à un objectif de report modal", ainsi qu'au désenclavement des quartiers sensibles et à la relance économique et à l’emploi, car les travaux de tous ces projets seront engagés dans les 2 prochaines années
Rappelons que le 20 mars dernier, le conseil de la communauté urbaine a décidé d'étendre le réseau complémentaire de
lignes chronobus. Cinq lignes nouvelles dites « structurantes » vont voir le jour sur l'agglomération, dont une sur l'axe Nantes Est/Sainte-Luce/Thouaré. Mais pas avant 2012 voire
2013. Et c'est là que ça coince.
« Je ne voudrais pas vous amener des nouvelles noires ! », a plaisanté le maire de Mauves, comme un clin d'oeil au Festival du polar malvien. « L'idée est de vous expliquer comment se situe la question des déplacements et comment on va travailler. » Car le travail ne fait que commencer, a-t-il insisté. « Nous arrivons au terme du plan de déplacements urbains 2000-2010 et il s'agit aujourd'hui de définir les orientations jusqu'en 2020. » Sachant que la question de la mobilité ne se pense plus à l'échelle du district mais sur 110 communes, « pas forcément du département ».
Concertations
« On va essayer de comprendre ce qu'attendent les usagers. Il va falloir prendre en compte la question du plan climat, les différents systèmes de déplacements. Réfléchir aussi au stationnement... »
Avec ses 48 km, le réseau tram busway est l'un des plus étendus de France. « Mais il représente 30 % des offres kilométriques mais plus de 60 % de la fréquentation. Le bilan du réseau des bus est plus mitigé. Il est essentiel de rendre complémentaires les différents modes de déplacements pour éviter un service à deux vitesses. »
« Il y a urgence ! »
La mise en place des cinq lignes structurantes chronobus implique un gros réaménagement du réseau et des voies de circulation. « Nous souhaitons aussi casser les calendriers scolaires pour tout traiter en jours ordinaires. » Un vaste projet « qui ne se fera pas sans une vraie concertation » et du temps...
Et mardi soir, dans l'auditoire, certains en avaient un peu marre d'attendre. Et ils ont manifesté leur impatience en silence,
certes, mais pancartes à l'appui. « Des améliorations dès septembre 2009 ! » pouvait-on lire. À la sortie du maire de Mauves, un dialogue
s'est ouvert avec les membres des différentes associations (1). « Il y a urgence et on n'a pas l'impression d'avoir été entendu », déplorait Maurice
Liscouet, président de Clémentine. « Mais vous l'avez été, a répondu Jean-François Retière, et votre dossier est passé en priorité devant d'autres. Mais tous les
aménagements sont à faire, nous devons prendre en compte les autres acteurs, et les usagers majoritaires que sont les scolaires, notamment, avant de modifier le réseau... »
Encore 3 ou 4 années de patience..."
Nous verrons peut être un jour les chapelains manifester, leur impatience pour avoir une seconde ligne de tram-train vers Treillières, offrant
de nouvelles stations à la Coutancière et à Jaures avec une desserte cadencée vers Nantes d'Ouest en Est ?
La ZAC des Perrières : un projet urbain axé sur l'eau, le paysage et la biodiversité comme l'indique l'Institut d'Aménagement
Régional dans sa plaquette de présentation :
Présentation de la ZAC des Perrières k
ZAC des Perrrières
On peut y lire notamment :
Une démarche environnementale avec le paysage pour fil conducteur
L'approche environnementale s'est concrétisée dans le plan de composition générale qui a pour objectif général de préserver les composantes naturelles du
site (les aspects paysages, l'assainissement en eau pluviale, la biodiversité)
Paysage, eau et biodiversité : coeur de la composition urbaine
Le caractère, la morphologie et les richesses naturelles (biodiversité) du site ont constitué l'ossature du parti d'aménagement .
Concernant le paysage, les objectifs sont de maintenir et conforter les équilibres naturels, insérer les constructions projetées dans la trame boisée et
bocagère existante, créer une zone tampon verte assurant la transition avec le milieu naturel et les quartiers voisins, préserver les chemins ruraux, préserver et développer les
plantations, assurer la présence d'espaces naturels à proximité immédiate des lieux de résidence. Concernant la gestion des eaux pluviales, le projet a prévu un dispositif de régulation et
de percolation des eaux créant un écosystème de transition entre les espaces verts aménagés et les espaces verts naturels.
L'aménagement du site des Perrières permet de conserver la biodiversité actuelle dans ses composantes fondamentales : diversité des sols
(superficiel, profond, sec, humide), diversité des organisations végétales, des paysages et des biotopes (bois, taillis, fossés, mares, prairies,...) diversité des plantes indigènes et de la faune.
C'est notamment le respect de la trame paysagère et hydraulique qui permet le maintien de cette biodiversité.
Avec la création d'une ligne de tram-train à double voies et lignes aériennes de contact à 25000 V longeant le Nord de cette ZAC dans l'Espace Naturel
Sensible de la vallée du Rupt, du vallon des saules, de l'étang du Tertre et des bois classés de la Coutancière, les objectifs ambitieux affichés dans cette plaquette n'auraient
plus lieu d'être. La zone tampon verte constituée par l'espace naturel sensible inscrit au PLU serait utilisée pour aménager l'infrastructure du tram-train (avec décaissement et asséchement
de la zone sensible).
NON AU TRACE NORD pour que la ZAC des Perrières reste un modèle d'urbanisation, respecteuse de l'environnement et de la biodiversité
dans notre ville.
NON AU TRACE NORD pour que la zone tampon verte entre le ZAC des Perrières et la vallée du Rupt (classée NATURA 2000) reste intacte et protège ce sanctuaire naturel du Nord de la
commune.
En allant à la rencontre des chapelains, on se rend compte que la désinformation continue sur ce dossier de la seconde ligne de tram-train vers Treillières-Vigneux :
On entend dire que les 4 tracés auraient à peu près le même coût , alors que la réutilisation de l'emprise de l'ancienne voie ferrée vers Blain (actuelle propriété du Conseil Général 44 et donc domaine public) n'implique aucune expropriation et n'entraîne que de
simples travaux de pose de rails et de lignes aériennes de contact...
Les autres tracés et en particulier le tracé Nord, avec les expropriations de terres agricoles et des propriétés privées présentes sur le parcours, ainsi que les lourds travaux de décaissement nécessaires à la réalisation de l'emprise, entraîneraient un surcoût de 10 à 15 millions
d'euros, par rapport au tracé historique de l'ancienne ligne.
On entend dire que le tracé Nord n'empiètrait pas sur la Zone de Protection Spéciale (ZPS) de la vallée du Rupt (zone Natura 2000) et passerait par la ZAC des Perrières,
alors que le passage par la ZAC est désormais totalement exclu, compte tenu de l'avancement des travaux d'aménagement (la viabilisation des parcelles en limite
Nord de la ZAC est terminée) ...
On entend dire que le tracé Nord ne jouxte aucun établissement sensible, alors que le tracé se trouve en limite des institutions du Chardon Bleu et du Chardon
blanc, hébergeant des enfants et des adultes poly-handicapés.
On entend dire que les riverains de l'emprise de l'ancienne ligne (même ceux installés là depuis très longtemps) ne se doutaient pas que l'emprise puisse être un jour réactivée, alors que les
anciens chapelains savent tous que les terrains vendus le long du parcours, il y a un peu moins de trente ans, ont été vendus nettement moins cher que le prix du
marché, à cause de la présence de l'emprise de la voie ferrée. La possible réutilisation de la ligne a d'ailleurs bien été confirmée à la fin des années 1980.
Décidément sur ce projet, on entend dire beaucoup trop de contre-vérités.
Il est plus que temps de parler vrai aux chapelains sur ce dossier
Non au tracé Nord
Oui au tracé "historique" en centre ville
Débat public à venir pour la ligne de tram-train vers Treillières, avec une ouverture possible à l'horizon 2025
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Nord tram-train vers Treillières-Vigneux sur une carte plus grande
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Tracé proposé par la Chapelle Ville Nature sur une carte plus grande