Presse Ocean 23/05/09
La nature reprend ses droits et recrée des liens au Vallon des Saules
http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Lacher-d-herbes-folles-en-ville-_40310-942890_actu.Htm
" La croisée de trois quartiers, un groupe de travail et des étudiants inventent leur jardin en
mouvement.
À l'origine il y a trois quartiers : la nouvelle zone d'aménagement concertée (Zac) des Perrières, celle de la Source et la Coutancière. Trois espaces qu'un vallon sépare... « Friche », « espace public non défini », « bassin d'orage », peu importe l'appellation, le site de 5 ha est superbe. On aurait pu planter, tondre, créer un parc, un parcours sportif... Mais la ville a décidé de laisser faire... Rémy Orhon. Le responsable du service environnement oeuvre depuis 2004 sur la gestion écologique des espaces verts. « Un concept dans le vent qui ne l'était pas vraiment lorsqu'on m'a recruté ». L'idée : préserver la biodiversité, la faune et la flore, utiliser les bons moyens aux bons endroits, quitte à laisser quelques mauvaises herbes, et surtout, surtout, « réduire l'utilisation des produits phytosanitaires, avec un objectif de 0 % d'herbicide dès janvier 2010 ».
Un groupe de travail
C'est ainsi qu'est né ce rêve de rendre les 5 hectares à la nature. Dans le sillon encore humide de l'ancienne source, ont poussé des saules, donnant leur nom au vallon. Mais aussi une jolie prairie fleurie. Tondeuses à l'appui, les hommes du jardinier Rémy ont alors dessiné des chemins éphémères à travers les herbes folles pour relier les quartiers. Et les gens ont réfléchi. « Il y a trois ans, un groupe de travail s'est créé autour de l'avenir de ce jardin en mouvement.
On a envoyé un courrier aux riverains et deux personnes par quartier ont été tirées au sort, rejoignant des membres de la Sela, des élus et associations locales et environnementales. » Gérard, habitant la Coutancière depuis 11 ans, ne s'est pas posé de question : « Il allait se passer quelque chose juste au bout de mon jardin, et en plus lié à l'environnement, je voulais en être ! »
Huit avant-projets
Chemin faisant en ce vallon, les gens de l'ancien et des nouveaux quartiers ont fait connaissance. « Parallèlement,
on a travaillé cette année avec des jeunes en 2e année de BTS aménagement paysager du lycée Jules-Rieffel. Nous étions leurs clients pour sculpter ce nouveau
jardin sans trop le toucher... » Et mardi, l'heure de la remise des copies a sonné : « jardin des 5 sens », « verger
fleuri », « vallon saullidaire », « vallon d'observation »,
« belvédère » ou « labyrinthe », « jeux d'ombre et de lumière », de jolis rêves et
huit avant-projets ont été présentés aux Chapelains. Reste plus qu'à choisir... avant de laisser la nature faire."
A la lecture de cet article, il est bien difficile de comprendre pourquoi le tracé Nord, arasant le Nord du vallon des
saules, a pu être proposé à la pré-étude avec les 3 autres tracés du tram-train vers Treillières-Vigneux ?
Comment peut on mobiliser la population sur une telle initiative de gestion écologique du milieu, et dans le même temps instruire l'étude d'un tracé Nord, proposé comme une alternative possible
aux tracés "centre ville" ?
La mise en valeur de ce vallon tout proche de la ZPS du Rupt est une initiative intéressante, à condition que la Nature reste intacte,
sans aménagement excessif.
L'idéal serait de parvenir à un classement en ZPS (Natura 2000) du Nord du vallon des saules (le plus sauvage), où il n'est pas rare de rencontrer l'Agrion de Mercure !