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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 19:09
Taxe Carbone et développement du tram-train, des actions complémentaires

100 ème article du blog





Le principe de la "taxe carbone" était l'une des propositions phares du pacte écologique de Nicolas Hulot en 2007, et résulte des travaux du Grenelle de l'Environnement. 

Le principe de base de la Contribution Climat Energie (ou taxe carbone) est de renchérir la consommation d'énergies polluantes afin d'inciter le report modal des entreprises et des ménages au profit de filières plus respectueuses de l'Environnement.

 

D’après l' annonce du chef de l'Etat du 10 septembre 2009, la taxe carbone impliquera une contribution de 17 euros par tonne de CO2, avec une progressivité dont les modalités restent à déterminer.

Ce mécanisme permettra d’anticiper la hausse naturelle des prix de l’énergie (hors électricité), qui est une tendance inéluctable, au-delà des aléas de la conjoncture, puisque les énergies d'origine fossile (pétrole, gaz, charbon) se raréfient.

La Taxe carbone (ou Contribution Climat Energie)  est une mesure incitant à la diminution des conduites dommageables pour l'Environnement au profit de méthodes "douces" (
En 2005, les rejets français pour l’ensemble des gaz à effet de serre s’élèvaient à 553 millions de tonnes d’équivalent CO2 ).
 

En matière de transports, cette contribution conduira naturellement  à un report modal entre la voiture et le tram-train par exemple.

 

On peut donc espérer que l’adoption de la taxe carbone  dans notre pays dès 2010, renforcera encore la légitimité du projet d'un tram-train vers Treillières - Vigneux , desservant le centre ville de La Chapelle sur Erdre.

 
Oui à la taxe carbone, Oui au Tram-train vers Treillière-Vigneux desservant le centre ville chapelain !

Présentation de la CCE par la Fondation Nicolas Hulot :



Pour en savoir plus sur la Contribution Climat Energie :

http://www.contributionclimatenergie.fr

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 19:44

Le site NATURA 2000 Marais de l'Erdre, dont fait partie le ruisseau du Rupt, directement menacé par le tracé NORD,  abrite au total 9 espèces animales d’intérêt communautaire (Union Européenne)

Agrion de mercure (Coenagrion mercuriale)



La population actuelle et les habitats de cette petite libellule sont désormais bien ciblés sur le site Natura 2000. L’Agrion se trouve, en petites colonies, sur quelques affluents des marais encore aptes à répondre à ses exigences écologiques et biologiques. La population et l’habitat de cette espèce semblent être en assez mauvais état de conservation et ne sont pas à l’abri d’une disparition prochaine sous l’influence conjuguée de la fermeture des cours d’eau par une ripisylve non entretenue, de l’envasement et l’ensablement des affluents du fait de l’érosion en amont et de la pollution des eaux d’origine agricole et domestique. Il apparaît donc urgent d’entreprendre la réhabilitation de ces habitats


Triton crêté (Triturus cristatus )



Cet amphibien fréquente habituellement les mares du bocage jouxtant les marais. La population de Triton crêté est fortement menacée sur le site, essentiellement en raison du comblement naturel ou volontaire des milieux aquatiques (fossés et mares surtout), nécessaires à sa reproduction. Les étangs et les plans d’eau à vocation récréative et piscicole, qui sont aménagés ici et là dans la vallée, ne correspondent pas ou peu aux exigences du Triton crêté. Ils ne peuvent donc pas compenser la perte des biotopes de prédilection que sont ici ces fossés et mares, profonds, peu poissonneux et avec végétation dense et ensoleillement satisfaisant, autrefois nombreux et entretenus par les agriculteurs de la vallée pour l’abreuvement du bétail et désormais comblés ou en voie d’atterrissement dans le contexte contemporain des nouveaux usages du sol : agriculture moderne, urbanisation, extension pavillonnaire, …



La Loutre d’Europe (Lutra lutra)



Ce mammifère connaît actuellement en Loire-Atlantique une période de reconquête, encore timide, de ces bastions originels dont l’Erdre a fait partie et qui est réinvestie par l’espèce seulement depuis quelques années. La loutre réoccupe prioritairement les vastes marais centraux (Mazerolles, …) et la rivière proprement dite, dont les caractéristiques piscicoles lui sont actuellement favorables

Les Chauves souris (Rhinolophus ferrumequinum, Myotis emarginatus, Myotis myotis)



Grand Murin                   Grand Rhinolophe            Murin à oreilles échancrées


Trois espèces de Chiroptères, pour lesquelles le marais représente une source d’alimentation importante (forte productivité en insectes des marais, pré-marais, boisements et de la rivière) ont été identifiées sur le site Natura 2000. Il s’agit du Grand Murin, du Murin à oreilles échancrées et du Grand Rhinolophe.

Les chauves souris ne sont pas spécifiquement inféodées aux marais mais ceux-ci font partie de la mosaïque d’habitats que ces espèces fréquentent. Leur présence est également liée à la qualité des milieux bocagers environnants où elles vivent et se reproduisent. Les gîtes d’hivernage, de reproduction ou d’estivage (églises et ponts) ne font que jouxter le site excepté celui du pont du Verdier où une colonie de Murins à oreilles échancrées a été localisée en juillet 2000.


Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria)



Ce papillon très commun dans la région et inféodé aux zones de bocage avoisinant les marais, ne représente pas ici d’enjeux particuliers. Cet insecte n’a pas fait l’objet de recherche spécifique, néanmoins les simples contacts ont été cartographiés par l'EDENN.

Le Lucane Cerf-Volant (Lucanus cervus)



Ce coléoptère particulièrement fréquent dans la région, semble présenter des populations moyennement développées sur le site. Cette espèce commence à bénéficier de la déprise agricole que ces zones intermédiaires, plus mésophiles, ont connue ces dernières années. Sur un secteur comme Blanche-Noë en particulier, il apparaît évident que le reboisement spontané des anciennes prairies ainsi que le peu d’entretien des parcelles boisées, vont favoriser, à terme, ce coléoptère saproxylophage. En définitive, si la population actuelle n’est pas des plus conséquentes, celle-ci peut vraisemblablement se développer dans les 30/40 ans à venir sans que l’on prenne la peine pour l’instant, de mesures particulières de conservation.

D’une manière générale, le maintien d’îlots de vieillissement dans les peuplements de Chênes pédonculés et la taille en têtard des haies ou isolée ne peuvent qu’être favorables à ces insectes. Il faut néanmoins être prudent dans les secteurs les plus fréquentés : le creusement de galeries par les larves du Grand Capricorne dans les branches maîtresses d’un chêne qui peuvent apparaître solides à première vue représente un risque pour la sécurité publique.


 

Le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo)



Cet insecte semble rare sur le site. Remarquons toutefois que ses habitats de développement, les peuplements de vieux chênes, ne sont jamais fréquents et étendus dans les zones humides. Il est aujourd’hui difficile de cerner son véritable niveau de population, même dans les sites les plus favorables. Il se peut qu’à l’instar du Lucane, cette espèce bénéficie localement du boisement des parcelles périphériques mais sans doute de façon aléatoire : le Grand Capricorne est bien moins ubiquiste que le Lucane et cela prendra de toute façon plus de temps.

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 20:26
Le ruisseau du Rupt et sa vallée, l'étang du Tertre  et ses zones humides  ainsi que les bois classés de la Coutancière seraient directement menacés par la  ligne du tram-train en variante NORD !
 
La trame verte et bleue votée le 18 octobre 2008 par le Parlement dans le cadre du Grenelle de l'environnement, est un moyen de s'opposer à de telles infrastructures destructrices de milieux naturels protégés.
 

La trame verte est un outil d’aménagement du territoire, constituée de grands ensembles naturels et de corridors les reliant ou servant d’espaces tampons, reposant sur une cartographie à l’échelle 1:5000.

Elle est complétée par une trame bleue formée des cours d’eau et masses d’eau et des bandes végétalisées généralisées le long de ces cours et masses d’eau. Elles permettent de créer une continuité territoriale, ce qui constitue une priorité absolue.

La trame verte et bleue est pilotée localement en association avec les collectivités locales et en concertation avec les acteurs de terrain, sur une base contractuelle, dans un cadre cohérent garanti par l’Etat
 : cadre de référence à définir en 2008 ; cartographie des continuités et discontinuités à réaliser au niveau national d’ici deux ans ; concertation des modalités réglementaires (inscription dans les documents d’urbanisme) contractuelles et incitatives et élaboration de la trame en région en 2009-2012 ; élaboration concertée d’un critère biodiversité pour la DGF ; trame verte et bleue opposable aux grandes infrastructures ; rémunération du service environnemental ; mise en œuvre du réseau paneuropéen dans la perspective de l’adaptation au changement climatique.


- 
- Restaurer la nature en ville et ses fonctions multiples : anti-ruissellement, énergétique, thermique, sanitaire (eau, air, bruit, déchets), prévention de l’usage de produits chimiques, esthétique, psychologique.


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- Acquisition de [20 000] hectares de zones humides contre l’artificialisation.

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-  Bandes enherbées et zones tampons végétalisées d’au moins 5 m le long des cours et masses d’eau inscrites dans les documents d’urbanisme.

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- Restauration des continuités pour les écosystèmes d’eau douce ; effacement des obstacles les plus problématiques à la migration des poissons après une étude ayant permis de les identifier.


- Assigner aux PLU des objectifs chiffrés de lutte contre la régression des surfaces agricoles et naturelles.

 

A l'évidence, les objectifs de la  trame verte et bleue votée dans le cadre du Grenelle de l'environnement sont en totale contradiction avec le tracé NORD du train-tram La Chapelle sur Erdre -NDDL !

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